Le toucher est le premier sens à se développer chez le fœtus. Les récepteurs font d’abord leur apparition autour de la bouche, puis se multiplient sur l’ensemble du visage, sur la paume des mains, sur la plante des pieds puis sur tout le corps, et enfin les doigts se dotent de capteurs. Tout le corps est en contact avec la paroi utérine et lorsque le fœtus se déplace dans le liquide amniotique, il éprouve manifestement l’agréable sensation d’être enveloppé de caresses. Il tâte son cordon, suce son pouce etc. Cette sensation du toucher s’établit par la pression du liquide amniotique opérée sur la peau du fœtus. Il peut aussi faire l’expérience de la stimulation tactile dans le ventre de sa maman, par simple pression des mains sur le ventre. Sa peau sera donc un terrain privilégié de simulations et d’échanges.
Le bébé a besoin d’être touché, pris dans les bras, massé. De nombreuses études ont démontré que l’absence du « toucher » dans l’enfance peut entraîner des pathologies parfois irréversibles. La sensation du toucher physique libère des hormones – les ocytocines – garantes du bonheur, qui sont essentielles au bon développement physique et psychique de l’enfant, et des adultes.
Petit à petit, nous avons perdu de vue la fonction essentielle de ce sens, qui a été amplifiée par cette période Covid. Il est nécessaire et indispensable de le réintroduire dans notre quotidien. Tout au long de notre vie, nous avons besoin de ces contacts physiques apaisants et régénérants :
Il est dit que le toucher permet de baisser la pression artérielle, le rythme cardiaque et améliore le système immunitaire.
Nous avons tous(tes) besoin de toucher, d’être touchés(ées) autant que de nourriture et d’eau.